"IL NE RESTAIT QUE LA MAISON DE REPOS"
3 septembre, 2014 par
"IL NE RESTAIT QUE LA MAISON DE REPOS"
Gammes asbl, Brieuc LAURENT

Grande habituée de Gammes, Anne-Marie a fait appel à nos services pendant 10 ans. « On connait bien la maison » dit-elle en parlant de Gammes, de ses Gardes à domicile et du fonctionnement de l’Asbl. Elle a d’abord pris contact avec l’asbl pour aider son père et alléger sa mère, qui ne pouvait plus assumer certaines tâches liées à la maladie de son mari. « En fait, le Garde venait pour mon père mais il s’occupait du couple. C’est après son décès que les Gardes ne venaient strictement que pour ma mère ».

Atteinte de démence, la santé de la mère d’Anne-Marie a beaucoup décliné depuis la perte de son époux. Devenue difficile à alimenter, « certaines gardes avaient le secret pour la faire manger, comme l’accompagner dans son déjeuner par exemple ».


 

Texte Odoo et bloc d'image

 

Anne-Marie vit à 50 km de Bruxelles, où sa mère avait un appartement il y a quelques mois encore, avant qu’elle n’entre en maison de repos. Un Garde à domicile venait chez sa mère tous les jours et le service de Conectar Night prenait le relais pour la nuit et permettait à Anne-Marie de savoir que sa mère était en sécurité constante. La disparition de ce service, alliée à la non-reconnaissance du métier de Garde à Domicile à Bruxelles, ainsi que l’hospitalisation de sa mère l’ont poussée à opter pour une Maison de Repos.

« Même si elle préférerait rester à la maison, parce que l’environnement y est plus familier, la maison de repos est, étant donnés son état et ses besoins, la seule solution qui s’offre à nous ».

L’absence de statut au métier de Garde à Domicile fait que le service que nous proposons ne peut actuellement pas répondre à tous les besoins de nos bénéficiaires, de plus en plus importants et complexes. Avoir une tarification préférentielle, pouvoir proposer un service de nuit abordable aux plus modestes, pouvoir répondre à l’ensemble des demandes qui entrent dans notre cadre d’intervention alors que nous ne pouvons assumer que 34% d’entre elles : toutes ces carences dépendent de la reconnaissance d’un métier qui a, et cela depuis 15 ans, toute sa place dans le maillon des métiers d’Aide à Domicile en région bruxelloise.

Pour plus de renseignements sur notre campagne de sensibilisation, consultez :

https://odoo.gammesasbl.be/notre-engagement/reconnaissance-du-metier

http://journalintime.be/

"IL NE RESTAIT QUE LA MAISON DE REPOS"
Gammes asbl, Brieuc LAURENT 3 septembre, 2014
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